DALO : le comité de suivi dénonce un Etat « hors la loi »

10/9 – 777 – ASH 17/12/10 – p. 5-6 & 24/12 p. 18
:)   :(

Il ne faut certes pas jeter le bébé avec l’eau du bain mais on ne peut qu’être frappés par l’absurdité de certaines situations....

Et à l’appui des constats du rapport on peut lire que DALO : première condamnation de l’Etat

4e rapport annuel : le DALO est un progrès mais « le droit n’est pas pleinement assumé »

- Au total 84 885 recours déposés,

  • avec une hausse des demandes relatives à l’hébergement (10,6%).
  • Répartition territoriale toujours contrastée, 66% en Ile-de-France, devant les Bouches-du-Rhône.

- Taux de décisions favorables des commissions médiation en net recul
(43% fin juin 2010 (contre 51% fin juin 2009) ;

  • imputable à l’Ile-de-France.

- Les relogements après un recours montent en charge
(l’hébergement aussi),

  • mais « reste très en dessous des besoins ».
  • 14 000 prioritaires sans offre au 30/06/10 (12 500 en Ile-de-France),
  • 2 900 pour l’hébergement (2 200 en Ile-de-France).

- 77,6% des jugements rendus par les tribunaux administratifs ont été favorables aux demandeurs.

- La loi a eu des effets positifs :

  • «  on n’a jamais autant relogé  »
  • et l’obligation de résultat est globalement respectée dans 3 Dpts sur 4 ».
  • L’Etat « tend à se réapproprier son rôle ».

- Mais

  • l’information et l’accompagnement sont insuffisants,
  • l’instruction doit être améliorée
  • et certaines décisions s’écartent de la loi pour limiter le nombre de prioritaires : tous les demandeurs ne saisissent pas les tribunaux....

- Au 1er janvier 2012, les prioritaires au motif du délai anormalement long pourront exercer un recours  : -* le niveau des délais est librement fixé par les préfets : de 6 mois à 10 ans...

- M. Apparu a demandé aux préfets de discuter avec les collectivités locales sur des engagements précis.