Monsieur Jean Suzzoni

Président de l’adadp13

C’est un grand honneur pour moi d’être là aujourd’hui. Je voudrais vous dire en tant que président de l’addap13 combien nous avons été heureux que le CNLAPS ait choisi les Bouches-du-Rhône pour ces 2 journées de travail.

Notre association s’est investie dans l’organisation, je peux en témoigner. Je félicite les personnels pour le travail accompli et aussi pour l’état d’esprit dans lequel ils ont travaillé. Mais cet engagement allait de soi.

L’addap13 a toujours considéré que la prévention spécialisée doit s’investir dans des opérations de cette nature. Il y va de sa survie. C’est difficile de le faire tout seul. Que ce soit Dynamo international ou le CNLAPS ou l’addap13. Cela reste difficile à plusieurs mais cela devient possible.

Vous nous avez fait l’honneur de venir chez nous, et il était important de vous recevoir comme il se doit. Dans une collectivité territoriale qui a beaucoup fait pour la prévention spécialisée. Je suis un des seuls à pouvoir en témoigner depuis maintenant plus de trente cinq ans, le Département des Bouches-du-Rhône a fait de gros efforts et il continue à en faire. Cette proximité nous a permis aussi de faire profiter beaucoup de personnels de l’addap13 de ce séminaire, et d’en faire profiter aussi des administrateurs de notre association.

Je terminerai mon intervention par cette question des administrateurs. Les pouvoirs publics leur confient des missions et des responsabilités importantes. Nous sommes bénévoles. Notre principale responsabilité est d’avoir en charge la pérennité de ces associations. Nous sommes des employeurs, et parfois des employeurs importants.

La pérennité est subordonnée au fait que le service rendu réponde à la commande publique. Il y faut du sérieux, de la compétence et de l’efficacité mais aussi que les Administrateurs jouent leur rôle. Pour le faire bien , il nous faut aller sur le terrain. Pour savoir ce que vous faites. Nous en imprégner. Rien ne remplace l’odeur des situations, du terrain. Nous avons le devoir de nous en imprégner.

Et nous pouvons bien sûr participer à des échanges de ce niveau. Pour être en phase avec nos responsabilité. J’ai beaucoup écouté ce qui s’est dit pendant ces deux jours. Et même si je ne pense pas avoir tout retenu, je pense que la culture est une histoire d’imprégnation.

La semaine dernière j’étais sur le terrain, en Arles, et on m’exposait un projet que je trouvais génial. J’ai demandé à cette équipe comme l’idée lui en était venue et ils m’ont dit qu’il en avaient entendu le canevas à Colommiers l’année dernière ; bien sûr ils l’avaient ensuite adapté à leur terrain, mais voilà, c’est comme cela que ça se passe.

L’année dernière c’était à Colommiers, cette année dans les Bouches-du-Rhône, l’année prochaine je ne sais pas où cela se fera mais l’addap13 sera toujours auprès de vous pour ce type d’opération.

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