Nous choisissons de reparler du Déni des cultures

10/8/ 671- ASH 22/10/10 – p. 40-41
:) :)  ?

A la faveur d’un entretien avec M. Lagrange....

Pour un traitement moins succinct voir Un chercheur lance le débat sur l’impact de l’immigration dans les quartiers ghettoïsés

Il insiste sur « l’hypocrisie » de l’état actuel et nous vous invitons à considérer la question ainsi.

-  L’importance des déterminants culturels remet-elle en cause les facteurs socio-économique ?

  • « A structure familiale, âge..., la variable du pays d’origine introduit » des risques significatifs.
  • On peut aussi ne pas mentionner le pays d’origine et garder d’autres données ) dont on sait qu’elles caractérisent telle ou telle société (nb d’enfants...
  • « C’est une hypocrisie incroyable »

- Vous dite que ce n’est pas la culture d’origine qui pose pb mais sa confrontation au contexte français.

  • Des éléments sont peu transférables ou connotés différemment (familles nombreuses par ex.) ;
  • en outre le taux élevé de chômage a pénalisé l’intégration depuis 30 ans.

- Êtes-vous favorables aux stats dites ethniques ?

  • Être «  totalement aveugle à la dimension culturelle » encourage le développement de « fichiers sauvages  » (cf. Roms récemment).
  • En terme de recherche je suis favorable à ce type de questions, les réponses étant anonymisées.
  • Les «  fichiers administratifs ne devraient comprendre aucune donnée de cet ordre »

- Quels leviers actionner ?

  • Favoriser le maintien ou l’installation d’une classe moyenne (éventuellement issue de l’immigration),
  • et l’empowerment des femmes
  • « Je suis favorable à un accueil de la diversité, mais pas à une assimilation synonyme d’effacement.
  • Je préfère parler d’inclusion  »
  • « la culture n’est pas un destin »