Par M. Franza, Directeur Unasea
Taux de chômage des jeunes atteint 21,1 % en février : un des plus élevés d’Europe ;
système de formation déconnecté de la réalité des marchés et l’École de la 2° chance ne suffira pas.
On ne parle de ces pbs qu’en temps de crise mais en période de croissance on a un pb d’inadaptation à l’offre : et de fait il y a un « volant incompressible de chômeurs », souvent jeunes.
Et souvent les entreprises recrutent à l’étranger.
Dans les projets de M. Hirsch la formation apparaît de nouveau comme remède à l’échec scolaire : 200 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans qualification.
- Mais qui relèvera le défi ?
Les plans nationaux ne tiennent pas compte des expériences qui marchent (centres éducatifs et professionnels CEP, par ex).
Les jeunes en échec sont soumis « à une sorte de second marché, le plus souvent occupationnel »
Il faut se méfier de la globalisation des politiques publiques : mieux vaut cibler si nécessaire.
La Commission chargée de cette question est très classique : pas d’organisation de jeunes, de travailleurs sociaux, d’assocs de terrain.
Nous aurions besoin d’une commission permanente de la jeunesse, voire un ministère.