« Quartiers défavorisés : relégation pour certains jeunes, insertion sociale et professionnelle pour d’autres » : une étude du CEREQ

09 209 – ASH 03/04/09
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Ce n’est pas à vous que l’on va apprendre que quitter "le quartier" est un élément positif dans les trajectoires des jeunes. D’autres éléments à croiser avec vos constats dans un travail qui se penche sur le coeur de votre public.

- Les jeunes résidant en ZUS ont un profil sociodémographique différent de celui des autres jeunes urbains.

  • Moins bien formés ;
  • à niveau de formation identique plus de difficultés à accéder à l’emploi ;
  • à terme leur situation reste moins favorable.

- Pourtant une forte proportion de jeunes qui ont fait leurs études en ZUS en partent (19 000 parmi les diplômés de 98)

  • 18% d’entre eux ont connu la précarité des emplois et les limitations salariales contre 27% pour ceux qui sont restés en ZUS.
  • En 2005, 77% déclarent que leur situation leur convient (proportion identique chez les autres jeunes urbains)

Avoir grandi en ZUS ne les a pas « condamnés »

- Certains jeunes n’ont pas grandi en ZUS mais y trouvent un lieu permettant d’être autonomes (logement)

-  Bref n° 261 consultable sur le site du CEREQ