Dans le fond le secteur social aussi demande que l’on parte du réel.
Trois articles se suivent, se répondent et se complètent, que nous vous engageons à lire
évaluer l’action sous l’angle des « coûts sociaux évités » et non des coûts réels ;
assigner à l’intervention des objectifs en accord avec la réalité au lieu de se contenter de discours qui la recouvrent sans la décrire et induisent une perversion qui enraye l’intervention sociale, en l’occurrence l’insertion ;
le Cedias-Musée social propose, lui, de modifier le code de l’action sociale et des familles pour définir et attribuer clairement la prévention des risques sociaux.
Voici quelques unes des pistes que vous trouverez dans ces textes.
Nous n’avons pas résisté à un entretien avec M. Lapeyronnie, toujours sur le « ghetto urbain »… et M. Ott lui répond vivement. Ils parlent de votre quotidien, et de vous. Alors, travailleurs sociaux dépassés, voire décrédibilisés, ou ignorés, voire dénigrés ? C’est à lire.
Des initiatives fleurissent : contre les propositions de la Commission Varinard, en faveur d’assises de l’éducation... : le contexte actuel décidément n’engendre pas que du découragement, il déclenche aussi des énergies.
Le projet de loi pour le logement, lui, ne déclenche pas grand-chose mais en revanche la fondation Abbé-Pierre s’interroge sur Le DALO : parvient-il à substituer une logique de droit à la logique de traitement social ? Comme chaque année l’état du mal-logement est à consulter.
La bibliographie est tellement éclectique que vous y trouverez même un roman policier pour la jeunesse…
Et la crise n’empêche pas d’avoir des coups de cœur : nous vous le disions, ce numéro réserve des surprises.
Alors une bonne lecture, et à bientôt.