Achever la réforme engagée avec la loi 2002-2

09 111 – ASH – 13/02/09 pp. 29-30
:) :)
Nous avons aimé, et beaucoup même. Nous vous engageons à le lire. Une réflexion sur la coordination qui ne s’appuie pas sur des exemples, aussi précieux soient-ils mais sur une proposition concrète règlementaire. Très constructif.

Par M. Barreyre, Directeur Cedias-Musée social

Les situations difficiles ne sont plus marginales et relèvent souvent d’un cumul de problèmes.

Loi 2002 induit la nécessaire coordination entre sanitaire, social et médico-social (passage de la logique d’établissement à celle du service rendu (place centrale de l’usager) ; et la réforme protection de l’enfance y incite fortement.

Mais cette évolution ne va pas de soi.

Le Cedias-Musée propose d’introduire dans le CASF une mission première et commune de « prévention et ce veille partagée sur leur territoire de proximité » (à la fin de l’art. L.312-1 répertoriant établissements et services).

Actuellement la mission de « prévention des risques sociaux » est attribuée à l’action sociale de manière générale, « c’est-à-dire à personne », ou à la prévention type PMI, … (CASF art. L.311-1)

Par cette veille partagée « on se libère de l’objectif de prévention de la délinquance pour se situer au niveau plus général des risques sociaux » ; on sort de « l’alerte aux politiques ».

  • Attention portée aux situations de vulnérabilité,
  • possibilité d’échanger, p
  • plus de fins de non-recevoir entraînant des dégradations sociales.

Le mode de financement ne serait plus structuré autour de prix de journée ou de place mais autour de la notion de « situation » ; les structures d’un territoire étant considérées comme des ressources.

Et le mode de contrôle s’effectuerait aux services rendus et non plus « à la place occupée ».

Veille partagée, mission de formation des acteurs de droit commun (enseignants…) et évaluation effectuée à la fois sur le territoire et pour chacune des structures.