Approche globale : Mélia aide les familles à rompre la spirale de leurs difficultés

ASH - 31/10/08 – 08 577
:) :)
Vraiment riche cette approche. Notez que les travailleurs sociaux demandeurs du suivi psy sont inclus dans cette approche systémique et qu’ils demandent des supervisions. Nous aimons beaucoup. Demande une grande implication et donc une grande rigueur. Franchement, cela paraît tout simple mais c’est à lire bien attentivement. Est-il utile de noter une fois encore l’aspect positif de l’attelage travailleurs sociaux / psychothérapeutes ?
Comment faire avec les familles qui cumulent les difficultés ? Quand malgré les solutions « classiques » elles continuent de s’enfoncer ?
Les délégués du service des tutelles ADSEA Val d’Oise ont considéré que l’incapacité à s’en sortir provenait de « problématiques plus profondes et non verbalisées » : élaborer un mode de prise de charge prenant en compte la souffrance psychique
D’abord ils ont travaillé avec un centre de thérapie familiale acceptant de recevoir ces familles non demandeuses avec leurs accompagnants professionnels.
Effets thérapeutiques positifs
mais lourd à gérer (questions des déplacements).
Et le centre Mélia a ouvert en octobre 2000, avec soutiens CG & CPAM.
200 familles (et leurs accompagnants) prises en charge ; services sociaux principaux demandeurs devant le secteur sanitaire (pédopsy…).
1 psychiatre (TP) + 1 AS (thérapeutes familiaux) à l’accueil : évaluer la pertinence du suivi et orienter ensuite vers les psychothérapeutes du pôle « soins ».
Prise en charge : entretiens mensuels à travers une approche systémique ; famille dans sa globalité en incluant ses référents institutionnels.
Dure de quelques mois à quelques années.
Revisiter l’histoire familiale pour tâcher de comprendre : enrayer ainsi les mécanismes de reproduction des dysfonctionnements et développer une dynamique de changement.
Mélia peut être notamment un soutien pour préparer l’arrêt d’un accompagnement social : l’association des professionnels porteurs de la demande à la prise en charge est alors un élément essentiel.
En outre la collaboration des professionnels permet de rassurer des familles inquiètes d’un suivi associé à la pathologie mentale.
La possibilité pour les travailleur sociaux d’être présents aux entretiens ouvre des perspectives : dynamique de travail peut apparaître quand sont mentionnées des choses qui ne l’avaient jamais été.
Mais pose aussi des questions : sur le secret professionnel et les limites de l’intervention par ex.
On peut en parler avec la famille, dire que cette présence n’est plus nécessaire dans certains cas.
Mais… on peut aussi entamer un travail d’analyse de la pratique au centre Mélia quand on ressent un blocage…
Développé à la demande d’intervenants «  happés par la famille et ne parvenant plus à maintenir une bonne distance par rapport à des situations qui font parfois écho à leurs propres difficultés »
D’autres interventions ont été mises en place.
Auprès de détenus : réfléchir au sens de la peine et du passage à l’acte (prévention récidive - demande SPIP) ; avec l’équipe pédagogique d’une classe-relais : travail autour du lien enfant/famille / école……
Centre Mélia : 01 30 17 12 66