Accouchement sous X :vers une remise en cause ?

11_1/2613 – ash 04/02/11 & Le Monde 27/01/11
C’est à vous de voir... mais en restant attentifs au fait que sous des mots simples courent des enjeux fondamentaux.

Il concerne environ 600 accouchements par an

- En juillet 2009, la Cour de cassation refuse d’établir la filiation entre des grands-parents et leur petit-fils né sous X :

  • Nadine Morano annonce une évolution vers un « accouchement protégé »

- En janvier 2001 la cour d’appel d’Angers confie la garde d’une fillette née sous X à ses grands-parents biologiques, contre l’avis de la mère,

  • s’appuyant sur l’intérêt supérieur de l’enfant.

Le rapport Barèges fait des propositions

- « Supprimer l’anonymat tout en maintenant le secret  » :

  • éviter risques de délaissement, etc.

-  La femme indiquerait son identité sans qu’elle puisse faire l’objet d’enquête ou tests génétiques.

  • Renforcer l’accompagnement des mères en amont

- Améliorer contenu du dossier de l’enfant :

  • davantage d’éléments d’histoire non identifiants.

- Rénover CNAOP : intégrer un représentant d’une assoc de mères ayant accouché sous X entre autres.

Le Planning familial « extrêmement » inquiet

- « Il ne s’agit pas d’une légère inflexion de la loi (...) mais bien de la remise en cause d’un droit fondamental des femmes et de la protection des enfants »

  • « L’accouchement sous X respecte le droit de chacun(e) à ne pas être parent ».
  • Est à l’œuvre « le principe idéologique qui fait primer les liens de sang sur les liens sociaux ».

-  UNAF  : opposée à l’assouplissement du CNAOP

  • et voudrait une évaluation du dispositif de l’accouchement sous X avant transformation.