« L’éducation doit être prioritairement parentale »

10-9 / 816 – ASH 24/12/10 –p. 38-39
:) :)
Pourquoi se priver d’un plaisir ? Ce ne sont que des extraits mais la façon de poser les choses est à la fois si simple et si fécondes que nous n’avons pas résisté....

Extraits d’un entretien avec Jean-Pierre Rosenczveig

Président tribunal enfants Bobigny & DEI France

La famille et l’enfance disparaissent des portefeuilles ministériels...
- « L’on n’entend traiter ces questions que sur le registre de la répression (...)

  • mais on ne s’attachera pas à réunir les conditions de la mise en œuvre de l’exercice des responsabilités parentales »
  • Risque de « modes d’intervention séquentiels (...) alors qu’une véritable politique familiale devrait être transversale  »

- « Ce dont on a besoin ce n’est pas d’un ministère de la famille mais d’un ministère de la condition parentale [c’est-à-dire]

  • disposer de conditions de vie correctes pour éduquer un enfant »

Les responsabilités parentales sont-elles clairement définies ?
- « On fait comme si la famille des années 1950 était encore d’actualité (...)

  • Ce que la puissance publique ne dit pas, c’est comment se comporter en tant que parent »

- « L’éducation doit être prioritairement parentale et subsidiairement nationale (...)

  • il faut travailler à la fois en direction de l’enfant et de ses parents. »
  • Consacré par la loi 2007 ...
  • « mais il faut maintenant la faire entrer dans les faits »

Suspension des allocations familiales, projet de faciliter les poursuites pénales... va-t-on dans le sens d’un soutien ?
- « Le gouvernement essaie, à travers des sanctions définissant ce qui est mal, de comprendre ce qui est bien et que l’on aurait dû faire (...)

  • j’avais préconisé l’inverse. D’organiser des campagnes de communication sur l’autorité parentale (...) expliquer, sans faire des leçons de morale, ce qu’est un parent  »