ERS : Du bon usage du sport… mise au point de M. Chobeaux, responsable « Jeunesse » Cemea

10-9 / 747 – ASH 03/12/10 (p. 23)
:) :)
Nous aimons, nous aimons beaucoup même ; c’est simple, c’est clair et ça va mieux en le lisant. Vous qui utilisez bien souvent le sport comme « support » justement, vous pouvez y trouvez des formules utiles à des précisions qui ne le sont pas moins.

M. Chatel annonce un programme pédagogique sportif spécifique pour les ERS

- Voir ERS : M. Chatel propose des améliorations – premières réactions + une tribune

- Le sport « n’a aucune valeur en tant que telle, comme toute production humaine » ;

  • dire qu’il est structurant, socialisant… relève d’un « discours croyant, idéologique » s’appuyant sur des « présupposés absolument pas démontrés »
  • Il n’est que de voir  : tricherie, exploitation de l’effort, et même dans le sport associatif, sélection, dépendance aux entraîneurs….

-  Les pratiques sportives peuvent être utiles dans l’accompagnement de jeunes en rupture sociale mais en se référant aux travaux expérimentations qui déterminent les conditions de réussite :

  1. Développement dans la durée (pas magique)
  2. Articulation avec tout l’accompagnement éducatif
    (vie quotidienne, scolaire, approche psy...).
  3. Adaptation des formes de pratiques avec les objectifs poursuivis
    (on ne parle pas de loisirs).
  4. Ouverture d’espaces de parole « accrochés à la pratique  » : dépasser l’acte.

- «  Les transferts de comportement entre les règles et contraintes d’une pratique et [celles] de la vie ne se font pas. (…)

  • La boxe ne soigne pas le violent, le foot ne structure pas l’asocial. Du moins pas tout de suite. »

- « La littérature scientifique et professionnelle existe pour qui veut sortir des rêves du discours croyant »

  • Outil éducatif et pédagogique parmi d’autres, à articuler avec les autres.