Par MM. Janvier, Lavoué et Jézéquel , Directeurs d’associations en Bretagne
« A une logique de distribution abstraite et indifférenciée visant la stricte égalité des droits individuels se substitue une dynamique de prestations ciblées et évaluées » : mouvement à l’œuvre depuis 20 ans.
Depuis 1945 « la primauté de l’analyse des besoins légitimait l’initiative associative (..)
- la logique s’inverse, c’est la puissance publique qui conduit l’analyse des besoins, fixe les cahiers des charges et organise la rivalité entre les acteurs historiques »,
- ce qui déstabilise professionnels et associations.
L’alternative c’est de mobiliser « l’intelligence collective » avec une « visée coopérative » : garantir la participation de TOUS.
Occasion de créer une synergie entre assocs d’action sociale et économie sociale et solidaire.
- Leurs liens sont historiquement ténus, du fait des relations des assocs avec les autorités publiques : elles resteront dépendantes de ces financements
- mais elles doivent être en « capacité d’occuper une posture alternative (...) refusant l’exclusivité » de la logique marchande
La loi 2002-2 portait cette pédagogie (droit des usagers, évaluation...)
- menacée à présent par les méthodes d’appels à projets, performance....