Défenseure des enfants : un rapport thématique sur la pauvreté des enfants et le rapport annuel (2010)

10/8/ 712 – ASH 19/11/10 – p. 7-8
:) :)   :(
Que dire ? c’est net, sans appel... et risque de disparaître dans la future fusion des instances de défense des droits en une seule...

Précarité et protection des droits de l’enfant

- «  8 millions de personnes dont environ 2 millions d’enfants » vivent sous le seuil de pauvreté »
(50% ont moins de 773 € mensuels)....

600 000 enfants mal logés
-  Sans compter les 10 000 en CHRS et 6 000 en centre maternel

  • «  conséquences directes sur leur scolarité, vie sociale et santé  »
  • Les expulsions, en hausse, produisent « des effets comparables à ceux de la guerre »
  • Ces situations entraînent une perte de l’estime de soi des parents et des enfants.

- « Absence de volonté politique depuis plusieurs décennies » : 900 000 logements sociaux manquants

Inégalités croissantes dans l’accès aux soins

- De plus en plus d’enfants dans les urgences hospitalières :

  • indice de soins discontinus.

- Elle voudrait un plan consacré à la santé des enfants et ados
( + meilleur suivi périnatalité)

Incidence indiscutable sur le parcours scolaire

- Enfants pris dans « une sorte de déterminisme social  » : manque de mixité scolaire et de préparation des enseignants.

- Recommande travail en équipe, tutorat...

Manque de moyen en protection de l’enfance

- La loi 2007 fait de la prévention et du maintien des liens familiaux un objectif majeur

  • Mais les difficultés financières amènent les Dpts à réduire prévention et accompagnement social... qui devraient être érigés « en priorité absolue »
    (réduirait les placements pour cause de précarité)

Rapport d’activité 2010

- En 10 ans un peu plus de 22 000 enfants ont bénéficié des services du défenseur

  • et 3 000 en 2010 dont 33% avaient entre 11 et 15 ans
    (chiffres stables).
  • Seules 10% des demandes viennent des enfants.
  1. 42% des saisine pour des difficultés de maintien du lien (séparations...)
  2. 16% pour les mineurs étrangers isolés :
    dénonce des «  situations incroyables » qui auraient pu être réglées « avec du bon sens »

- La scolarisation des enfants handicapés reste un parcours du combattant :

  • et « la parole de l’enfant lui-même n’est pas prise en compte »

- Plaide pour une justice des mineurs qui tienne compte de la particularité de l’adolescence.

- « Si on examinait toujours les situations au regard de l’intérêt supérieur de l’enfant », il n’y aurait pas de problèmes justifiant son intervention.