Précarité et protection des droits de l’enfant
« 8 millions de personnes dont environ 2 millions d’enfants » vivent sous le seuil de pauvreté »
(50% ont moins de 773 € mensuels)....
600 000 enfants mal logés
Sans compter les 10 000 en CHRS et 6 000 en centre maternel
- « conséquences directes sur leur scolarité, vie sociale et santé »
- Les expulsions, en hausse, produisent « des effets comparables à ceux de la guerre »
- Ces situations entraînent une perte de l’estime de soi des parents et des enfants.
« Absence de volonté politique depuis plusieurs décennies » : 900 000 logements sociaux manquants
Inégalités croissantes dans l’accès aux soins
De plus en plus d’enfants dans les urgences hospitalières :
- indice de soins discontinus.
Elle voudrait un plan consacré à la santé des enfants et ados
( + meilleur suivi périnatalité)
Incidence indiscutable sur le parcours scolaire
Enfants pris dans « une sorte de déterminisme social » : manque de mixité scolaire et de préparation des enseignants.
Recommande travail en équipe, tutorat...
Manque de moyen en protection de l’enfance
La loi 2007 fait de la prévention et du maintien des liens familiaux un objectif majeur
- Mais les difficultés financières amènent les Dpts à réduire prévention et accompagnement social... qui devraient être érigés « en priorité absolue »
(réduirait les placements pour cause de précarité)
Rapport d’activité 2010
En 10 ans un peu plus de 22 000 enfants ont bénéficié des services du défenseur
- et 3 000 en 2010 dont 33% avaient entre 11 et 15 ans
(chiffres stables). - Seules 10% des demandes viennent des enfants.
- 42% des saisine pour des difficultés de maintien du lien (séparations...)
- 16% pour les mineurs étrangers isolés :
dénonce des « situations incroyables » qui auraient pu être réglées « avec du bon sens »
La scolarisation des enfants handicapés reste un parcours du combattant :
- et « la parole de l’enfant lui-même n’est pas prise en compte »
Plaide pour une justice des mineurs qui tienne compte de la particularité de l’adolescence.
« Si on examinait toujours les situations au regard de l’intérêt supérieur de l’enfant », il n’y aurait pas de problèmes justifiant son intervention.