CSTS : réorganisation à plusieurs inconnues ; l’ANAS et l’ONES demandent où sont les professionnels

10/7/534 – ASH 08/10/10 cahier juridique p. 39-44 + ASH 03/09/10 –p. 24
:)   :(
Des interrogations qui ne vous surprendront guère.

La nouvelle structuration doit permettre au CSTS de « jouer tout son rôle dans l’expertise du travail social ».

- Cf. La composition et le fonctionnement du CSTS sont modifiés

  • Arrêtés des 7 juillet et 23 septembre 2010, JO 16/07 & 05/10/2010

Le cahier juridique : composition détaillée de l’instance et interrogations suivantes

- Le CSTS fonctionnait en lien étroit avec le secteur professionnel ;

  • repositionné sur pratiques professionnelles et politique sociales :
  • visibilité mais demande de résultats et contrôle.

- Baisse du nb de membres au détriment des acteurs du secteur.

  • L’ANAS craint que la logique institutionnelle prenne le pas sur les réalités professionnelles.
  • M. Ladsous aussi (ancien membre CSTS) .
  • M. Roche ne croit pas à une perte d’indépendance.
    (coordonne commission « éthique et déontologie »)
  • MM. Chassériaud (Aforts), Jaeger (CNAM) et Mme Bouquet (Pdte sous-commission chargée du rapport) aussi plutôt optimistes :
    • «  rentre dans une fonction politique. Ce qui est dans l’intérêt du travail social qui s’inscrit dans des politiques décidées par des élus »

- Le vice-président n’est plus élu mais désigné par le ministre

  • « avant il était élu mais avec l’accord du ministère  », tempère M. Roche.
  • M. Thierry est un ancien IGAS mais si un jour on choisit une personnalité éloignée du secteur…

- Organisation très cadrée : institutionnalisation qui vaut reconnaissance de son expertise mais…

  • Aucun représentant d’usager ou d’assoc (FNARS) ;
  • la sous-commission de veille n’a que 5 membres…
  • et les moyens matériels seront-ils à la hauteur ?

(p. 43-44)

Et voilà « comment on pense le travail social sans les professionnels »

-  Les organisations professionnelles n’y figurent pas :

  • le vice-président de l’ANAS y siège mais en tant que « personne qualifiée », il ne représente que lui-même.

- On oppose toujours à l’ANAS qu’elle ne représente pas l’ensemble des travailleurs sociaux (mais les organisations syndicales n’ont pas dû fusionner …)

  • se regrouper ? le débat est ouvert.

- Le nombre des représentants institutionnels n’est passé que de 20 à 19 mais on a diminué le nombre des acteurs du secteur : de 40 ils sont passés à 22…

- ANAS et ONES continueront à réclamer une place.