La nouvelle structuration doit permettre au CSTS de « jouer tout son rôle dans l’expertise du travail social ».
Cf. La composition et le fonctionnement du CSTS sont modifiés
- Arrêtés des 7 juillet et 23 septembre 2010, JO 16/07 & 05/10/2010
Le cahier juridique : composition détaillée de l’instance et interrogations suivantes
Le CSTS fonctionnait en lien étroit avec le secteur professionnel ;
- repositionné sur pratiques professionnelles et politique sociales :
- visibilité mais demande de résultats et contrôle.
Baisse du nb de membres au détriment des acteurs du secteur.
- L’ANAS craint que la logique institutionnelle prenne le pas sur les réalités professionnelles.
- M. Ladsous aussi (ancien membre CSTS) .
- M. Roche ne croit pas à une perte d’indépendance.
(coordonne commission « éthique et déontologie ») - MM. Chassériaud (Aforts), Jaeger (CNAM) et Mme Bouquet (Pdte sous-commission chargée du rapport) aussi plutôt optimistes :
- « rentre dans une fonction politique. Ce qui est dans l’intérêt du travail social qui s’inscrit dans des politiques décidées par des élus »
Le vice-président n’est plus élu mais désigné par le ministre
- « avant il était élu mais avec l’accord du ministère », tempère M. Roche.
- M. Thierry est un ancien IGAS mais si un jour on choisit une personnalité éloignée du secteur…
Organisation très cadrée : institutionnalisation qui vaut reconnaissance de son expertise mais…
- Aucun représentant d’usager ou d’assoc (FNARS) ;
- la sous-commission de veille n’a que 5 membres…
- et les moyens matériels seront-ils à la hauteur ?
(p. 43-44)
Et voilà « comment on pense le travail social sans les professionnels »
Les organisations professionnelles n’y figurent pas :
- le vice-président de l’ANAS y siège mais en tant que « personne qualifiée », il ne représente que lui-même.
On oppose toujours à l’ANAS qu’elle ne représente pas l’ensemble des travailleurs sociaux (mais les organisations syndicales n’ont pas dû fusionner …)
- se regrouper ? le débat est ouvert.
Le nombre des représentants institutionnels n’est passé que de 20 à 19 mais on a diminué le nombre des acteurs du secteur : de 40 ils sont passés à 22…
ANAS et ONES continueront à réclamer une place.