Depuis 1998 à Angoulême le GIP Charente Solidarités est informé par le préfet de toute procédure d’expulsion dans le Dpt et met alors en œuvre un suivi des familles : 2 AS et 2 CESF.
- L’accompagnement couvre tous les stades de la procédure
- et le GIP est un guichet unique pour tout ce qui a trait au logement.
Depuis 2006 le nb d’expulsions est en baisse en Charente
(il a doublé ailleurs).
- en 09 700 dossiers d’impayés de loyer traités
(40 nouveaux par mois).
« Partenariat extraordinaire (…) pas un professionnel du logement en Charente qui ne participe au dispositif » (Dteur)
Publics variés :
- ménages modestes (plus de 33% de bénéficiaires minima sociaux), de plus en plus de travailleurs pauvres et depuis 3 ans des retraités ; beaucoup d’hommes isolés.
- Mais aussi des foyers plus aisés et même des accédants à la propriété pour qui il est plus difficile d’accepter d’avoir affaire à l’aide sociale.
Environ 20% de non-coopération des ménages.
- Mais le GIP relance à chaque stade de la procédure « nous ne laissons jamais tomber personne », gros travail avec les bailleurs sociaux.
- Solutions trouvées pour la plupart des dossiers : aide au relogement, service de sous-location (baux glissants)…
Pour 10% des dossiers l’intervention de la force publique est inévitable
- parfois les travailleurs sociaux le demandent « pour des raisons de crédibilité »
- et quelquefois une solution est trouvée là, entre la décision et son exécution.
En 2009 7 familles ont été expulsées et accompagnées là aussi par le GIP :
- il contacte le 115 mais « pas un relogement. (..) Montrer tout de suite que la loi s’applique c’est leur rendre service pour leur prochain appartement »
En 2011 il s’installera dans une Maison de l’habitat et du logement
(avec ADIL 16 & PACT Charente).