Un service de prévention des expulsions locatives

10/06 – 517 – ASH 27/08/10 – p.42-45
:) :)
Excellent , mais à nuancer sur un point « il n’y a pas de tension au niveau du logement dans le département » dit une des AS du service. Donc ne pas s’imaginer que cette efficacité est transférable sur tous les territoires. Néanmoins à retenir : tout le travail social est là, dans le respect, la pugnacité, la capacité aussi à poser des limites et gageons que ce dispositif - est peu onéreux.

- Depuis 1998 à Angoulême le GIP Charente Solidarités est informé par le préfet de toute procédure d’expulsion dans le Dpt et met alors en œuvre un suivi des familles : 2 AS et 2 CESF.

  • L’accompagnement couvre tous les stades de la procédure
  • et le GIP est un guichet unique pour tout ce qui a trait au logement.

- Depuis 2006 le nb d’expulsions est en baisse en Charente
(il a doublé ailleurs).

  • en 09 700 dossiers d’impayés de loyer traités
    (40 nouveaux par mois).

- « Partenariat extraordinaire (…) pas un professionnel du logement en Charente qui ne participe au dispositif  » (Dteur)

- Publics variés :

  • ménages modestes (plus de 33% de bénéficiaires minima sociaux), de plus en plus de travailleurs pauvres et depuis 3 ans des retraités ; beaucoup d’hommes isolés.
  • Mais aussi des foyers plus aisés et même des accédants à la propriété pour qui il est plus difficile d’accepter d’avoir affaire à l’aide sociale.

- Environ 20% de non-coopération des ménages.

  • Mais le GIP relance à chaque stade de la procédure « nous ne laissons jamais tomber personne  », gros travail avec les bailleurs sociaux.
  • Solutions trouvées pour la plupart des dossiers : aide au relogement, service de sous-location (baux glissants)…

- Pour 10% des dossiers l’intervention de la force publique est inévitable

  • parfois les travailleurs sociaux le demandent «  pour des raisons de crédibilité »
  • et quelquefois une solution est trouvée là, entre la décision et son exécution.

-  En 2009 7 familles ont été expulsées et accompagnées là aussi par le GIP :

  • il contacte le 115 mais « pas un relogement. (..) Montrer tout de suite que la loi s’applique c’est leur rendre service pour leur prochain appartement »

-  En 2011 il s’installera dans une Maison de l’habitat et du logement
(avec ADIL 16 & PACT Charente).