Une étude dessine « les phénomènes émergents » en matière de pauvreté

10/5 – 401 – ASH 11/06 & 02/07/2010
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Observer, décrire, repérer… pour être plus réactifs, c’est très bien… et c’est à suivre.

L’ONPES présente cette étude commandée au Credoc dans le cadre d’un repérage en amont pour « meilleure réactivité action publique  ».

  • 1 000 intervenants (structures lutte exclusion) interrogés au printemps 09 : augmentation quantitative et aggravation des situations.

- Ils identifient 5 catégories de publics.

  • Les 2 premières ne bouclent plus leurs fins de mois (baisses revenus + coût de la vie) :
    • beaucoup de plus de 60 ans
    • et 20% d’actifs en difficulté sur le marché du travail
      (qualifications basses).
  • Les 3 autres sont sans logement ou hébergées  : la crise diminue leurs chances d’insertion ;
    • personnes immigrées,
    • femmes (surreprésentées)
    • et jeunes en rupture familiale (18% des réponses).

- 3 facteurs aggravants  :

  • délitement des solidarités familiales ;
  • baisse des moyens en amont (EN, ASE) ;
  • moindres possibilités d’insertion pro.

- Les intervenants sont inquiets de la situation des jeunes, devenus une "variable d’ajustement" du marché de l’emploi.

  • "en restreignant le nb de contrats précaires ou peu qualifiés, la crise économique freine l’accès à ce qui constituait souvent la première marche avant une insertion professionnelle durable"

- La problématique du logement est également prégnante.

-  La lettre de l’ONPES n° 3 ou Consommation et modes de vie n° 230, du Credoc