L’ONPES présente cette étude commandée au Credoc dans le cadre d’un repérage en amont pour « meilleure réactivité action publique ».
- 1 000 intervenants (structures lutte exclusion) interrogés au printemps 09 : augmentation quantitative et aggravation des situations.
Ils identifient 5 catégories de publics.
- Les 2 premières ne bouclent plus leurs fins de mois (baisses revenus + coût de la vie) :
- beaucoup de plus de 60 ans
- et 20% d’actifs en difficulté sur le marché du travail
(qualifications basses).
- Les 3 autres sont sans logement ou hébergées : la crise diminue leurs chances d’insertion ;
- personnes immigrées,
- femmes (surreprésentées)
- et jeunes en rupture familiale (18% des réponses).
3 facteurs aggravants :
- délitement des solidarités familiales ;
- baisse des moyens en amont (EN, ASE) ;
- moindres possibilités d’insertion pro.
Les intervenants sont inquiets de la situation des jeunes, devenus une "variable d’ajustement" du marché de l’emploi.
- "en restreignant le nb de contrats précaires ou peu qualifiés, la crise économique freine l’accès à ce qui constituait souvent la première marche avant une insertion professionnelle durable"
La problématique du logement est également prégnante.
La lettre de l’ONPES n° 3 ou Consommation et modes de vie n° 230, du Credoc