Le RSA a un an : il permet « d’alléger la pauvreté, pas d’en sortir »

10/05 – 366 – ASH 04/06/10 - p.5 & 22 + 6-7
:)   :(
La crise tombe mal si l’on ose dire pour le RSA mais au-delà avait-il vocation à être une panacée ? Le RMI avait mis longtemps à « s’installer », il faut sans doute attendre un peu.

Nombre de bénéficiaires en-deçà des prévisions

- 1,758 foyers l’ont perçu en mars (+ 0,1% en un mois) :

  • stagnation en partie imputable à la crise : dispositif prévu pour des personnes en emploi.

- 35% des bénéficiaires touchent le RSA chapeau
(complément du revenu d’activité)

  • et 30% de ceux-là touchent les deux RSA (socle et chapeau) parce que leur revenu d’activité est faible.

- Théoriquement il devrait y avoir plus d’allocataires en emploi que sans emploi….

- Beaucoup de personnes ne font pas valoir leurs droits
(1 million selon M. Hirsch) :

  • des efforts d’information ont été lancés par M. Daubresse
  • qui veut également en simplifier la gestion.

- Le RMI avait mis 3 ou 4 ans à monter en charge…

- Le RSA a corrigé le pb que posait le RMI quand reprise d’emploi pouvait signifier baisse de revenus.

- On ne peut pas déterminer la proportions d’emplois trouvés grâce à la prestation

- Nouveau point d’étape fin juin

Des réactions de l’Unccas et ATD Quart monde

- Unccass voit du positif :

  • favorise des dynamiques partenariales ;
  • le contrat unique d’insertion est souple ;
  • apport financier (travailleurs pauvres).

- Mais  :

  • délais de traitement trop longs,
  • accompagnements social et professionnels trop cloisonnés ;
  • augmentation ressources incertaine

- ATD  : une « barrière psychologique » empêche à des gens de le demander

  • c’est « pour les pauvres »

- A noter :

  • le rapport Propositions pour une transition entre le revenu supplémentaire temporaire d’activité (RSTA) et le revenu de solidarité active (RSA) en outre-mer
    est téléchargeable à la documentation française