Entretien avec Mme Héber-Suffrin, fondatrice du Mouvement des réseaux d’échanges réciproques de savoirs (MRERS).
Nés à la fin des années 70 à partir du constat qu’il faut s’appuyer sur ce que l’autre sait pour lui apprendre quelque chose
(pédagogie coopérative Freinet, Edgar Morin et la complexité, Gaston Bachelard…)
Dans le réseau chacun est offreur et demandeur de savoirs : démarche d’apprentissage et relationnelle (favorise la mixité sociale) ;
- peut être considérée comme proche du travail social communautaire.
Des travailleurs sociaux s’y sont impliqués :
- différent de la relation d’aide à laquelle ils sont habitués
- mais le mouvement est davantage du côté de l’éducation populaire que de l’action sociale.
Nous avons regroupé jusqu’à 700 réseaux, puis cela a diminué mais remonte depuis deux ans (500 connus aujourd’hui) ;
- plus que jamais nécessaire dans une société où tout est payant.