Plus de la moitié des 18-25 ans vivent au domicile familial et sont sans activité.
- Et pour les sortants de l’ASE, c’est bien sûr encore plus compliqué d’accéder à l’autonomie dès 21 ans.
C’est une préoccupation qui traverse toute l’Europe.
- Dans les pays nordiques (Danemark notamment) allocation directe et universelle
- mais en France peu de choses pour les moins de 25 ans
- _ (RSA bientôt).
La fédération des SOS villages d’enfants mène une étude comparative (15 pays) jusqu’en 2011.
L’ONED a produit le rapport Entrer dans l’âge adulte : diagnostic et pistes de travail. (2009)
L’INED a lancé ELAP : « étude longitudinale sur l’autonomisation des jeunes après un placement ».
L’autonomie est toujours présentée comme une injonction forte mais professionnels et jeunes vivent à cet égard une grande ambivalence.
MECS Samuel Vincent (Gard) : à partir de 15 ans, nouveau service autonomie accompagnée ;
- chambre en appartement, puis studio ou FJT (liberté, responsabilités, solitude…).
- Ce service demande beaucoup de contrats jeune majeur.
ASE Loiret (fin 2007) a institué des référents spécialisés pour ces jeunes majeurs :
- aider aux projets d’insertion, faire émerger les ressources ;
- « contrats sur des positions d’adulte à adulte ».
CG Loire-Atlantique (fin 2004) : « Contrat de soutien à l’autonomie des jeunes » (CSAJ).
Contrat unique intégré au FAJ et géré par les ML.
- Version protection enfance : accueil et accompagnement (pour 18/21 ans pris en charge ASE durant leur minorité)
- Version insertion : accompagnement par conseiller ML ou travailleur social, et allocation 460 € mensuels si besoin est ;
- accessible à tous.
- Commission d’attribution où représentants ML et ASE entre autres apprennent à se connaître.
- 869 jeunes bénéficiaire en 2009, dont 339 au titre de la protection de l’enfance.
- En 2008 72% des jeunes sont sortis du dispositif vers emploi, formation, diplôme ou études.
Meurthe-et-Moselle, depuis 22 ans convention CG une assoc Adepape : mandatée pour accompagner les 21/26 ans issus de l’ASE et en besoin d’aide, surtout financière pour les études.
- 85 à 90 % de réussite aux diplômes, du CAP au DEA
- Une approche différente de celle de la protection de l’enfance : pas de travailleur social.
Mais « l’heure serait plutôt aux coupes claires dans le soutien aux jeunes majeurs ».
ONED : les pouvoirs publics assument une suppléance familiale pour ces enfants et une responsabilité pour accompagner leur envol.