En 2007 la Défenseure des enfants saluait la volonté de l’Etat de créer une MDA par Dpt.
- La première a été ouverte en 1999 ;
- en 2004 suite à la conférence de la famille un cahier des charges est rédigé,
- puis un appel à projets est lancé en 2005.
Cahier des charges :
- 80% des ados n’ont pas de difficultés particulières mais « ceux qui souffrent doivent être accompagnés et bénéficier d’un suivi » assuré par une aide pluridisciplinaire.
Les MDA s’adressent aux ados, leurs familles et les professionnels qui les suivent.
Structures ouvertes (on y va de manière anonyme et gratuite) et facilement accessibles : accueil, écoute, évaluation, prise en charge médicale et accompagnent (éducatif, social et juridique).
- Les projets s’appuient sur un diagnostic des besoins et de l’offre sur le territoire concerné.
Elles sont très diverses et leur nombre exact est mal connu « pas de registre unifié » conclut un rapport des établissements de santé (04).
- L’assoc nationale des MDA en recense 50 (ANMDA).
- Leurs promoteurs peuvent être assocs, collectivités locales ou établissements de santé mais « quasi-monopole » des établissements hospitaliers.
- Elles ne se consacrent pas toutes aux mêmes tranches d’âge mais « répondent à un besoin au sein du dispositif de prise en charge des ados » (rapport)
M. Rufo (ancien Dteur Maison de Solenn - Paris) : leur intérêt est de proposer « une prise en charge globale »
M. Fuseau (ANMDA) : « le premier mérite des MDA est d’exister, c’est-à-dire de manifester la reconnaissance (…) que l’adolescence est une période spécifiques avec des modalités de souffrance particulières qui ne relèvent pas d’un seul registre »
MDA Caen : les ados se sont saisis du dispositif « alors qu’ils rejettent habituellement ce qui leur est proposé »
la désinstitutionnalisation leur convient, structure ouverte, « ni foyer ni hôpital ».
Les MDA font preuve d’une grande adaptabilité aux besoins du territoire :
- consultation juridique ici,
- antenne du Planning ailleurs…..
- enseignant spécialisé à Caen (conseils, remises à niveau…),
- soutien aux familles à La Rochelle…
On y observe les évolutions des modes d’expression des souffrances : davantage de troubles du comportement (consommation de produits, alimentaire), angoisses liées à l’école...
Mais leur développement est plus lent que prévu :
- pbs de gouvernance,
- de partenariat
- et questions de financements « multiples mais pas forcément pérennes ni suffisants » (rapport santé)
Et projets de plus en plus difficiles à monter.
Pose la question de l’évaluation, indicateurs qualitatifs jugés « pauvres » par le rapport.
- Pour l’ANMDA cette question est centrale,
- d’autant que le ministère de la Santé prépare une forme de « labellisation » …
Se recentrer aussi sur des projets qui valorisent l’existant