Par M. Pliez, Pdt de la commission emploi formation FNARS et Dteur assoc. Aurore
L’objectif maximum de 30% de recettes « marchandes » laisse la possibilité aux structures IAE de faire une place aux « personnes les moins productives », qui doivent recréer du lien, reprendre des habitudes, faire face à de nbx pbs sociaux…
- En outre l’IAE a un impact économique positif pour les territoires et est source d’innovations.
La réforme de son financement est en cours et notamment la mise en œuvre d’une aide au poste « modulable et encadrée » (loi 2008 RSA) : des CDD subventionnés par des aides au poste remplaceraient les contrats aidés actuels.
- Nous sommes favorables à des contrats de droit commun pour les salariés mais le financement public doit rester dans la fourchette 70 / 80% : faute de quoi il nous faudrait produire plus de marchand et nous ne pourrions plus travailler avec les « moins insérables ».
Une expérimentation démarre ce mois-ci dans 4 Dpts et vise à tester 4 critères possibles de modulation :
- caractéristiques des publics,
- effort d’insertion de la structure,
- secteur d’activité
- spécificités du territoire d’intervention.
La FNARS accompagne cette expérimentation mais nous restons vigilants.
- Les réseaux estiment le « juste coût » d’un poste de 25 à 28 000 €… chiffre que l’Etat ne partage pas.
- L’Etat souhaitait que soit évaluée la sous-productivité des salariés : nous nous sommes battus contre cet indicateur
- et nous réclamons une analyse portant sur les missions…
Notre accompagnement n’est pas pris en compte à son coût réel bien qu’il produise des richesses et donne des résultats : 70% des personnes concernées retrouvent une situation stable.
Mais il faudrait pouvoir accueillir davantage :
- 300 000 personnes par an passent par les structures IAE alors qu’1,7 million de personnes sont au RSA et 600 000 16/25 ans sans emploi….
Il nous faudrait les moyens financiers de notre ambition, et une vrai reconnaissance.