Auto-écoles associatives : Viser la mobilité pour tous

10 / 094 – ASH 05/02/10 – 28-31
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L’atelier de prévention qui prenait le permis comme support de l’accompagnement c’est un peu dépassé alors voilà tenez-vous au courant des nouveaux problèmes mis au jour par les évolutions en cours. Il y a beaucoup d’exemples dans cet article

- Le permis de conduire, sésame pour l’emploi.

  • Il suppose l’acquisition de la lecture et c’est parfois le seul diplôme sur un CV.

- Il y a une centaine d’auto-écoles associatives travaillant à l’insertion sociale et professionnelle : apprentissage conduite + formation règles sécurité.

  • Rattachées à des structures diverses : prévention spécialisée, organismes formation, FJT, CHRS…

- En 88 création de la FARE (fédération assocs de la route pour l’éducation et l’insertion sociale)
- et en 2001 statut ECSA (école conduite statut associatif)

- Accompagnement global :

  • prend en compte les difficultés financières (prise en charge de 85% en moyenne),
  • et sociales (formations personnalisées,).

- ADSEA Val d’Oise : local de proximité (cours de code ou prise de rendez-vous) ;

  • permis en partie financé par des chantiers (assoc intermédiaire).
  • « C’est le seul examen qu’acceptent des jeunes en dehors des clous ».

- De plus en plus l’insertion et la formation prennent le pas sur la prévention spécialisée : le permis s’inscrit dans un parcours d’insertion pro, nouveaux partenariats (ML, CG…)
Le permis devient « une fin en soi ».

  • Pour les allocataires de minima sociaux c’est plus difficile : ils en ont moins envie que les jeunes il faut l’articuler à un projet professionnel.

- Mais tout le monde n’aura pas le permis : pbs linguistiques, cognitifs et examen plus complexe.

- La FARE réfléchit sur la mobilité au sens large et le permis devient une réponse parmi d’autres : microcrédit, transport solidaire, réparation/location véhicules…

  • « La mobilité n’est pas qu’une question matérielle, elle a aussi une dimension intellectuelle et psychologique » ;
  • il y a des « ateliers mobilité », des « diagnostics mobilité »… et des structures se définissent comme « pôles de mobilité ».

- Reste à se rapprocher davantage des entreprises de transport urbain et aller vers une dynamique de développement durable : « pas joué »

- La FARE travaille à un label de qualité : être mieux identifié, surtout que les appels d’offre se multiplient (Haut Commissariat Jeunesse, ministère du développement durable et DIV….).

- 35 000 jeunes circuleraient sans permis en France et la réforme vise un permis « moins long, moins cher et plus sûr »

  • avec d’ici 2012 des aides pour les candidats en difficultés et un accès facilité aux ECSA

- Elles accompagnent entre 8 000 et 10 000 candidats par an : l’idée est d’augmenter ce nombre de moitié.

  • Mais on manque d’inspecteurs : l’accès à l’examen en est limité et l’attribution des places pénalise les ECSA…
  • Et les enseignants sont difficiles à trouver : double casquette pour un salaire moins intéressant que celui des auto-écoles commerciales…
    La FARE plaide pour un module adapté.