Le permis de conduire, sésame pour l’emploi.
- Il suppose l’acquisition de la lecture et c’est parfois le seul diplôme sur un CV.
Il y a une centaine d’auto-écoles associatives travaillant à l’insertion sociale et professionnelle : apprentissage conduite + formation règles sécurité.
- Rattachées à des structures diverses : prévention spécialisée, organismes formation, FJT, CHRS…
En 88 création de la FARE (fédération assocs de la route pour l’éducation et l’insertion sociale)
et en 2001 statut ECSA (école conduite statut associatif)
Accompagnement global :
- prend en compte les difficultés financières (prise en charge de 85% en moyenne),
- et sociales (formations personnalisées,).
ADSEA Val d’Oise : local de proximité (cours de code ou prise de rendez-vous) ;
- permis en partie financé par des chantiers (assoc intermédiaire).
- « C’est le seul examen qu’acceptent des jeunes en dehors des clous ».
De plus en plus l’insertion et la formation prennent le pas sur la prévention spécialisée : le permis s’inscrit dans un parcours d’insertion pro, nouveaux partenariats (ML, CG…)
Le permis devient « une fin en soi ».
- Pour les allocataires de minima sociaux c’est plus difficile : ils en ont moins envie que les jeunes il faut l’articuler à un projet professionnel.
Mais tout le monde n’aura pas le permis : pbs linguistiques, cognitifs et examen plus complexe.
La FARE réfléchit sur la mobilité au sens large et le permis devient une réponse parmi d’autres : microcrédit, transport solidaire, réparation/location véhicules…
- « La mobilité n’est pas qu’une question matérielle, elle a aussi une dimension intellectuelle et psychologique » ;
- il y a des « ateliers mobilité », des « diagnostics mobilité »… et des structures se définissent comme « pôles de mobilité ».
Reste à se rapprocher davantage des entreprises de transport urbain et aller vers une dynamique de développement durable : « pas joué »
La FARE travaille à un label de qualité : être mieux identifié, surtout que les appels d’offre se multiplient (Haut Commissariat Jeunesse, ministère du développement durable et DIV….).
35 000 jeunes circuleraient sans permis en France et la réforme vise un permis « moins long, moins cher et plus sûr »
- avec d’ici 2012 des aides pour les candidats en difficultés et un accès facilité aux ECSA
Elles accompagnent entre 8 000 et 10 000 candidats par an : l’idée est d’augmenter ce nombre de moitié.
- Mais on manque d’inspecteurs : l’accès à l’examen en est limité et l’attribution des places pénalise les ECSA…
- Et les enseignants sont difficiles à trouver : double casquette pour un salaire moins intéressant que celui des auto-écoles commerciales…
La FARE plaide pour un module adapté.