Le Secours catholique s’alarme d’une amplification des effets de la crise

10 / 085 – ASH 05/02/10 – p. 22-23
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Que dire ? Qu’on le sait, qu’on le savait, que tout le monde le sait ? C’est un peu cela le problème.

- Depuis juin 09 augmentation du nb de personnes aidées : villes-préfectures et zones rurales surtout où les nouveaux publics représentent 30% et 33% en fin d’année
(éloignement des services publics et poids du budget transport se font sentir)

- Le baromètre en place depuis 1 an montre que la dégradation est intervenue au 2° semestre (enquête par téléphone auprès des équipes).

  • Ressentis des équipes et des personnes accueillies concordent :
    • en décembre 64% des bénévoles s’attendaient à une augmentation des demandes (contre 46% en juin)
    • et 51% des personnes accueillies se disaient « confiantes » (69% en juin)
    • 24% de ces personnes disaient avoir « renoncé » en décembre contre 8% en février.

- Les demandes d’aide alimentaire et financière (loyers, factures…) sont les plus fréquentes.

  • « Quand les ressources diminuent (…) le poste alimentaire devient la variable d’ajustement »

- Jeunes, familles monoparentales et personnes âgées sont les plus touchés : pouvoir d’achat en baisse, notamment à cause de la hausse des loyers.

- Suggère une augmentation de l’aide au règlement des factures d’énergie.