Épiceries sociales : de l’insertion sociale au développement local

10 / 052- ASH –22/01/10 – p. 28-31
:) :)   :(
Nous balayons un peu vite un dispositif que vous connaissez bien sûr mais qui semble malheureusement amené à se développer. Beaucoup d’exemples dans cet article à consulter si intérêt particulier.

-  Les épiceries s’inscrivent en complément de l’aide alimentaire d’urgence (gratuite).

- Elles permettent de choisir des produits contre une participation financière
(entre 10 et 30% du prix du marché mais pratiques tarifaires variables).

- « Consommer comme tout le monde » (ANDES)

- Conçue comme une étape de quelques mois mais certains bénéficiaires restent et « on ne travaille pas assez sur la sortie du dispositif »

- ANDES :

  • le public a augmenté de 20% en un an et de plus en plus de personnes considérées jusque là comme « insérées »
    (travailleurs pauvres, jeunes, retraités au minimum vieillesse…).
  • « Public nouveau pour qui tendre la main est difficile » ; l’épicerie apparaît moins stigmatisante que l’aide d’urgence.

- Environ 500, souvent dirigées par 1 CESF et adossées à CCAS ou assoc.

- Accompagnement social :

  • alimentation comme support pour rompre avec l’isolement.

- Insertion sociale :

  • inscrire l’argent économisé dans un projet (se soigner, repeindre logement…) ;
  • ateliers (gestion budget…) ;
  • faire participer bénéficiaires au fonctionnement.

- Travail sur la diététique :

  • infos, ateliers…
    (bénéficiaires aussi déstabilisés par l’aide d’urgence : produits tout prêts, conserves…).

- Gros pb pour fournir les quantités nécessaires : manque d’épiceries … et de stock.
Banque alimentaire, secteurs en surproduction…

- Les bénévoles jouent un grand rôle mais dynamique de professionnalisation à l’œuvre.