FNARS : « convaincre les décideurs de la plus-value de l’accompagnement social »

10 / 015- ASH –08/01/10 – p. 28
:) :)
Nous aimons l’idée du livre blanc (états généraux prévus fin 2010) et l’entretien aussi. Du bon sens adossé à une vision claire, nous aimons.

Suite aux Journées du travail social de décembre 2008, un appel à contribution nationale est lancé , pour écrire le Livre blanc de l’accompagnement social.

Date limite de réponse : le 15 février 2010

Entretien avec Mme Maestracci, Pdte FNARS

  • Les journées de 2008 ont montré un grand besoin de conceptualiser les pratiques et de se faire connaître.
  • Mais il s’agit aussi de « nourrir le débat public »
  • Le travail social est mal reconnu : pour convaincre de sa plus-value il faut disposer des définitions et objectifs concrets de nos pratiques : principe de continuité, approche globale, etc.

- L’accompagnement social ne se limite pas à l’action des travailleurs sociaux….

  • Retenu comme « socle commun aux interventions sociales » de la fédération et pour souligner que l’on s’associe à l’usager (cf. travaux CSTS).

- Les réflexions sur le sujet sont légion…

  • « Décalage » entre principes et mise en œuvre ».
    Nous avons défini le principe de non-abandon mais pas appliqué dans tous les établissements par ex.
  • « Il faut réfléchir aux conséquences pratiques des grands principes et bâtir des outils qui rendent leur application visible. »

- Les politiques publiques mettent-elles à mal ces principes ?

  • Les dispositifs sociaux « ont une tendance naturelle à exclure les plus en difficulté » : retour à l’emploi comme critère d’évaluation IAE par ex entraîne une sélection et ainsi de suite.
  • Qu’attend-on du travail social ? Sa valorisation pose la question des critères de l’évaluation.
  • Mais aussi du non-recours : dans un système fondé sur la demande le non-recours (CMU / DALO / RSA…) est très important : « Là encore l’idée d’aller vers est acquise, mais rete théorique »