20 mesures pour refonder l’accueil des sans-abri et des mal-logés

09 730 – ASH 13&20/11+ 04/12 - Le Monde 11/11/09
:)  ?
Acceptons –en l’augure !!! Et notons aussi l’appel aux citoyens…

- Pour sortir d’une logique saisonnière et remettre à plat la politique actuelle : 6 millions

Propositions des 3 groupes de travail

- Opérateur n°1 (dans chaque Dpt) :

  • « service intégré de l’accueil, l’évaluation, l’orientation » :
    coordonner accueils, orientation, équipes mobiles… et attribuer les places d’urgence.
  • Ce sera une association.
  • Opérationnalité au 1° avril 2010.

- Opérateur n°2 :

  • recenser les demandes et l’offre disponible en dehors des places d’urgence et désigner la réponse la plus adaptée pour chaque demandeur
    (en accord avec les structures).
  • Mise en œuvre effective au 1° juin 2010.

- Maillage territorial des « maraudes » : aider les assocs à s’organiser + « appui sanitaire ».

- Un référent personnel : pour tout sans-abri « qui le souhaite »,

  • il pourrait être un travail social associatif.
  • Un groupe de travail définira contenu et coût de ce référent et harmonisera les prestations et coût des structures : référentiel national.

- 2000 jeunes en service civique pour des missions auprès des sans-abri : « premier accueil / urgence »

- Un cadre de référence pour l’accompagnement social « vers et dans le logement » sera élaboré

- Lutte contre l’habitat indigne :

  • taxer les marchands de sommeil
    (pénalités pour les obliger à réaliser des travaux dans les délais impartis).

- Point d’étape avec les assocs en décembre et bilan au printemps (comité interministériel).

-  A noter  : M. Régnier nommé secrétaire général du comité interministériel pour le développement de l’offre de logements (garde ses fonctions de délégué général pour la coordination).

Réactions

- C’est bien mais tout reste à faire.

  • FNARS  : doit pouvoir s’appuyer sur l’ensemble des ministères et un consensus des élus locaux.
  • Fondation Abbé-Pierre  : la logique « logement d’abord » implique que l’on produise du logement.
  • «  Collectif des mal-logés  » : pas la peine d’avoir un travailleur social référent si manque de logements…
  • Emmaüs  : « pas d’appréciation des besoins » en terme d’hébergement ….
  • Uriopss  : reste vigilant sur ce « service public » (ne pas transformer les assocs en délégataires).

- Quant aux 2 000 jeunes en service civique c’est contesté : il faut professionnaliser le secteur.

Les associations se tournent vers des actions médiatiques

- La 2° « nuit solidaire » le 27 novembre a réuni à Paris entre 12 000 et 15 000 personnes : mal-logés, SDF, militants associatifs, et citoyens ordinaires (également organisée dans 7 villes en province) .

- Étape nouvelle de la lutte contre le mal-logement :

  • inviter le grand public à relayer la parole associative auprès des pouvoirs publics.
  • Le DAL a organisé « le premier rassemblement des oubliés du DALO » le 2 décembre.
  • La Fondation Abbé-Pierre renouvellera une « opération coup de poing » le 9 décembre (Paris)

- Voir la bibliographie dans les ASH du 20 novembre