Les femmes font « souvent plus d’efforts que les hommes pour aller chercher de l’aide » :
- représentent 54% des adultes rencontrés
- et sont « frappées de plein fouet par la pauvreté ».
- Emplois précaires : premières victimes de la crise ;
- 60% des femmes rencontrées vivent seules
(le taux de familles monoparentales accueillies est 3,4 plus élevé que dans la population générale) ; - les enfants, frein mais aussi « vecteur d’insertion sociale »
(liens avec écoles, travailleurs sociaux…)
Distingue 5 formes de pauvreté au féminin :
- Jeunes avec enfants (27%) :
logements plus stables, ressources faibles mais régulières. - Jeunes, précaires, sans enfant (6%) :
« extrême pauvreté » - Mères seules + 40 ans :
inactivité (santé) ; 42% n’ont que les transferts sociaux et 70% endettées ; « pauvreté ancrée dans la durée » - 25/40 ans en couple avec enfants :
niveau de vie plus élevé mais faible et fragile - Sans enfants (la moitié + 50 ans) :
autant besoin de « lien social » que d’aide financière
- Elles « peuvent vivre l’une après l’autre chacune de ces étapes de vie de misère »
Propositions :
- accès prioritaire à des modes de garde,
- développer accompagnement vers emploi et formation,
- élargir RSA à toutes les moins de 25 ans « sur toutes les phases travaillées »,
- complément pour parents isolés (jusqu’aux 21 ans des enfants)
De façon générale hausse des demandes (+ 2,3%) en 2008.