Le Conseil d’État émet des réserves sur l’efficacité du droit au logement opposable

09 411 – ASH 19/06/09
:) :)   :(
Nous citons des phrases entières car c’est exactement ce que tous les intervenants sociaux ont martelé pendant des mois…. Est-ce vraiment réjouissant pour autant ? non bien sûr.

- Considération générales : droit au logement, droit du logement

- Le DALO souffre de « plusieurs défauts de conception ».

- Depuis le 01/12/08, possibilité de recours pour les personnes reconnues prioritaires si aucune offre adaptée et à partir de 2012, possibilité de recours pour toute personne en cas de délais de réponse « anormalement longs » (logement social).

- « La notion de droit opposable invite l’État à devenir davantage attentif à l’écart qui sépare souvent la proclamation de droits nouveaux de leur mise en œuvre effective » : financement suffisant, organisation administrative adaptée et système productif pour répondre à la demande.

- Le « DALO ne répond pas à cette exigence ».

  • Dans ces conditions le passage devant le juge administratif risque « d’accréditer l’idée que les droits opposables puissent être théoriques, voire fictifs ».
  • Invite à une évaluation avant d’étendre l’opposabilité à d’autres domaines.
  • Articulation peu claire avec les autres dispositifs,
  • non prise en compte de la spécificité région parisienne,
  • ambiguïté sur situation des étrangers en situation irrégulière,
  • pénurie de logements sociaux,
  • faiblesse du contingent préfectoral.

- Il faut notamment « encourager » et « imposer » si nécessaire la production de logements.

- A paraître à la Documentation française.
- D’ores et déjà un dossier de presse de 30 p. disponible sur le site de la documentation française