Hébergement d’urgence : un rapport du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées

09 366 – ASH 05/06/09 & Gaz Com 08/06/09
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D’une année l’autre, d’un rapport l’autre les mêmes défauts sont pointés : on ne connaît pas bien le public, on évalue mal, on ne pilote pas… il est inévitable de se dire que l’on pourrait remédier à ces défauts.

« Sortir de la gestion de crise »

- Des « efforts sensibles » ont été accomplis, mais restent insuffisants : manque de moyens et déficit de pilotage.

- Il faut « Il faut « construire un dispositif structuré (…) en cohérence avec les interventions en amont (prévention) et en aval (relogement) »

- Encore beaucoup de demandes non satisfaites : moyenne de 113 par jour à Paris et de 50 à 100 à Lyon…. et ce n’est que « la partie émergée de l’iceberg » car en l’état beaucoup de gens dans le besoin ne demandent rien.

  • Beaucoup des places proposées ne sont pas conformes à ce que définit la loi mobilisation pour le logement (2009) : conditions, évaluation médicale et sociale, orientation… dans le chiffrage il faudrait distinguer les structures conformes et les non-conformes.
  • Demande une évaluation du dispositif et du public « au plan local et national » + une évaluation annuelle du nb de personnes sans abri.
  • Et aussi l’élaboration d’un nouveau référentiel (définir les différentes formes d’hébergement).
  • Pointe le pb de l’afflux de demandeurs d’asile dans le dispositif suite aux limitations apportées en CADA (n’héberge plus les procédures prioritaires et « Dublin », limite la durée pour les réfugiés…)

- Le pilotage territorial « reste en grande partie à construire » : régulation inégale, le passage d’une structure à l’autre relève souvent de « réseaux informels ».

  • Y remédier en prenant en compte les territoires des grandes agglomérations au sein du dispositif départemental d’hébergement.
  • Question des compétences en amont (prévention) et aval (relogement) : suggère des délégation à des départements ou ECI.

- Adapter les structures aux publics

  • L’articulation avec la santé est « trop rarement assurée » : suggère appartements de coordination thérapeutique et conseils locaux santé mentale
  • Les personnes hébergées chez des tiers : pas de demandes mais des besoins. Suggère de leur apporter un soutien via CHRS sans hébergement.
  • Grands exclus : qu’ils aient accès à l’hébergement de stabilisation + petites unités médicalisées
  • Généraliser l’ALT aux ménages à faible revenu : alors que son enveloppe est limitative…

- Document accessible sur le site du Haut Comité